Les fondements de l’autosuggestion
Deux postulats au départ de l’autosuggestion
1. Toute pensée que nous avons en tête devient réalité (dans la limite du raisonnable).Toute pensée occupant uniquement notre esprit devient vraie pour nous et a tendance à se transformer en acte.
2. Contrairement à ce que l’on enseigne, ce n’est pas notre volonté qui nous fait agir, mais notre imagination (être inconscient). S’il nous arrive souvent de faire ce que nous voulons, c’est que nous pensons en même temps que nous le pouvons.
Les 5 grandes lois de base :
1 Une pensée, bonne ou mauvaise, que nous avons en tête est pour nous la réalité, et a tendance à se réaliser.
2 La première faculté de l'homme est l'imagination
3 Quand il y a lutte entre l'imagination et la volonté, c'est toujours l'imagination qui l'emporte sans aucune exception.
4 Lorsque la volonté et l'imagination sont en accord, elles font plus que s'ajouter, elles se multiplient. (C'est une image pour illustrer la force de cette alliance)
5 L'imagination peut être conduite.
Conduire son imagination
L'imagination se conduit en donnant des ordres à notre cerveau par la parole ou par la visualisation. Émile Coué formalise sa méthode en une phrase et engage ses patients à répéter vingt fois de suite et deux fois par jour la phrase : " Tous les jours et à tous points de vue, je vais de mieux en mieux"
« Tous les matins au réveil et tous les soirs, aussitôt au lit, fermer les yeux et, sans chercher à fixer son attention sur ce que l’on dit, prononcer avec les lèvres, assez haut pour entendre ses propres paroles et en comptant sur une cordelette munie de vingt nœuds, la phrase suivante :
“Tous les jours, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux.” Les mots “à tous points de vue” s’adressant à tout, il est inutile de se faire des autosuggestions particulières.
Faire cette autosuggestion d’une façon aussi simple, aussi enfantine, aussi machinale que possible, par conséquent sans le moindre effort. En un mot la formule doit être répétée sur le ton employé pour réciter des litanies. »
Au delà de cette approche classique proposée par Emile Coué, il existe bien d’autres approches permettant de conduite notre imagination. Cf La pratique.